C’était le 24 décembre 2013 exactement. Et à défaut de passer la nuit au musée, nous y avons passé la matinée et le début d’après-midi. C’était notre 4ème jour à New York, et je me souviens encore qu’en sortant du musée, nous avions très faim et les restaurants autour étaient si remplis que nous avions pris le métro direction Grand Central pour manger un hamburger chez Junior’s.
J’ai toujours aimé les dinosaures. Cela remonte à mon enfance, bien avant Jurassic Park. Ma mère m’avait acheté un livre, j’étais en CE2 ou CM1. C’était une histoire sur la fin des dinosaures, on suivait un tricératops qui essayait de survivre tandis qu’un tyranosaure le chassait. Le triceratops eut raison du rex en lui plantant ses cornes dans la poitrine, mais la forêt en feu, puis le monde autour de lui s’effondrant, on imagine fort bien que ce combat contre le tyranosaurus rex fut son dernier.
J’avais été émerveillé par les illustrations et les détails foisonnant de chaque décor ou de chaque dinosaure rencontré. Bien sûr, le tricératops s’est alors imposé comme mon dinosaure préféré, il était capable de tenir tête au redoutable t-rex, c’était formidable! J’ai lu ce livre des dizaines de fois, et je regrette aujourd’hui de l’avoir égaré lors d’un de nos inombrables déménagements. C’est marrant, à chaque fois que je pense dinosaure, je pense à ce livre.
(En faisant une petite recherche sur Google, j’ai retrouvé le livre sur Amazon – Le dernier Dinosaure, je n’ai plus qu’à le commander!)
Le tricératops n’est pas resté mon dinosaure préféré. Il a été évincé par le stégosaure. A vrai dire, je n’ai pas d’explication raisonnable à un tel choix, c’est comme ça… J’ai un squelette de stégosaure chez moi, une maquette en bois que l’on monte soi-même. Je le regarde et je repense à ma rencontre avec le stégosaure au musée d’histoire naturelle de New York. Je dois avouer que tout cela me fascine! Imaginer l’évolution de la vie sur Terre est d’une complexité incroyable, parce qu’il est humainement impossible de penser le temps sur des millions d’années. C’est vrai, comment penser quelque chose qu’on ne peut imaginer?
C’est marrant, quand j’ai dû faire des choix de vies tels que les études, il ne m’est jamais venu à l’esprit de faire de la paléontologie ou de l’anthropologie, alors que ce sont deux disciplines qui m’attirent énormément. J’ai choisi Histoire, et j’ai pu découvrir de nombreuses choses et ainsi étancher ma soif de connaissances. Mais je suis bien entendu passé à côté de l’avant-histoire, de l’avant l’humanité moderne, celle de l’écriture. J’ai lu des livres bien entendu, j’ai lu Coppens par exemple. J’aime bien Coppens parce que c’est à portée de moi. C’est clair et pédagogique. J’ai lu des magazines, et puis j’ai vu Jurassic Park plus que de raison. Et aussi King Kong. Beaucoup de films avec des dinosaures, et pas toujours des bons… Je le confesse, j’ai toujours adoré regarder ces vieux films où les monstres sont animés en pâte à modeler. Je me souviens d’ailleurs d’un film, L’île mystérieuse (une adaptation très libre du livre éponyme de Jules Verne), que j’avais adoré, surtout à cause (ou grâce…) aux effets spéciaux de Ray Harryhaussen, où un poulet géant ainsi qu’un crabe immense attaquaient des naufragés perdus sur une île. J’hésite toujours à revoir ces films, j’ai souvent peur d’être déçu, même si je revois toujours avec plaisir Le Choc des Titans (la version de 1981 bien entendu).
Bref, voilà un an que j’ai vu New York, et je repense aux formidables collections de ce célèbre museum d’histoire naturelle, à ses dinosaures, ses nombreux animaux étranges, et je suis comme un enfant qui découvre chaque nouvelle pièce avec bonheur et délectation! Nous n’avions hélas pas pu tout voir, pressés de découvrir New York encore et encore, mais ce n’est que partie remise, j’en suis certain!
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