Les différentes espèces de baleines

Découvrez le monde fascinant des baleines, ces mammifères marins appartenant à l’ordre des Cétacés. Avec 86 espèces distinctes, ces créatures se déclinent en taille, poids et caractéristiques uniques. Des majestueuses baleines bleues aux plus petites baleines à bosse, chaque espèce nous offre un aperçu de la richesse de la vie marine. Explorez les différentes races, leurs habitats et leurs modes de vie. Apprenez-en plus sur ces mammifères, du dauphin commun à la baleine du Groenland.

Voici donc une liste des différents noms des baleines répertoriées à ce jour. Cette liste est tirée de l’excellent article de Wikipédia sur les baleines.

(Certaines espèces ont plusieurs noms et, les classifications évoluant encore, certains noms scientifiques ont peut-être un autre synonyme valide.)

Qu’est-ce qu’un cétacé ?

Les cétacés sont un ordre de mammifères marins qui regroupe les baleines, les dauphins et les marsouins. Ils sont réputés pour leur intelligence remarquable et leur diversité d’espèces.

En effet, on compte près de 90 espèces de cétacés, dont certaines comme le grand dauphin, l’orque ou la baleine à bosse sont très emblématiques. D’autres, moins connues, vivent dans des milieux spécifiques telles que les eaux arctiques où l’on peut trouver la baleine franche et le narval.

Les cétacés possèdent des caractéristiques uniques, comme des dialectes, des régimes alimentaires spécifiques et des habitudes propres à chaque groupe. La diversité culturelle chez ces mammifères est fascinante et a longtemps été considérée comme spécifique aux humains.

Ces mammifères se distinguent par leur grande diversité, leur adaptation remarquable à la vie aquatique et leurs capacités intellectuelles exceptionnelles.

• Les Mysticeti, ou baleines à fanons, dont fait partie la baleine bleue, le rorqual commun ou encore la baleine à bosse.
• Les Odontoceti, cétacés à dents, regroupent quant à eux les dauphins, orques, cachalots et marsouins.

Parmi ces espèces, certaines sont aujourd’hui menacées à cause de la chasse intensive, de la pollution ou encore du réchauffement climatique. Les baleines, symboles de la conservation de la faune, sont ainsi au cœur de nombreux programmes de protection.

Présentation des espèces de baleines

Baleines

C’est le nom générique pour les Balaenidae ou les Cetacea. Baleine est souvent utilisé pour désigner tous les types de cétacés. Ici, nous présentons les 14 espèces officielles de baleines ainsi que deux espèces communément appelées baleines (à tort).

Baleines vraies – Mysticeti & Balaenidae

Sous-ordre de cétacés possédant des fanons (à l’inverse des cétacés à dents, les odontocètes).

Les baleines vraies, aussi connues sous le nom de Mysticeti ou Balaenidae, constituent une sous-famille des cétacés. Ces créatures majestueuses, caractérisées par leurs fanons au lieu de dents, comptent parmi les plus grandes baleines. Elles sont notamment connues pour leur forme hydrodynamique et leurs deux évents sur le dessus de leur tête, servant à respirer.

Les Mysticeti comprennent plusieurs espèces, dont l’espèce Balaena mysticetus, plus connue sous le nom de baleine boréale ou baleine du Groenland. Cette dernière peut vivre plus de deux siècles.

Les femelles de cette sous-famille sont généralement plus grandes que les mâles. Leur taille, leur poids et leurs caractéristiques varient en fonction des espèces. Malheureusement, certaines d’entre elles sont en voie de disparition.

Les baleines vraies sont des animaux fascinants, dotés d’une incroyable capacité d’adaptation à leur environnement aquatique. Elles offrent un spectacle unique lorsqu’elles émergent à la surface de l’eau, révélant leur impressionnante envergure.

Baleine blanche (béluga) – Delphinapterus leucas

Appelée aussi béluga, la baleine blanche (ou dauphin blanc ou marsouin blanc) vit principalement dans l’océan Arctique. (Le béluga ne fait pas vraiment partie de la famille des baleines et est plutôt classé dans la famille des dauphins.)

Le béluga, ou baleine blanche (Delphinapterus leucas), est un cétacé de la famille des Monodontidae, caractérisé par sa coloration blanche unique. Ce mammifère marin vit principalement dans les eaux arctiques et subarctiques, en particulier dans l’estuaire du Saint-Laurent.

Le béluga est bien connu pour son melon proéminent, une structure adipeuse sur la tête qui joue un rôle clé dans l’émission et la réception des ultrasons. Ce cétacé dispose d’un des sonars les plus sophistiqués parmi tous les cétacés, permettant une excellente localisation de sa proie dans les eaux sombres et profondes.

Les baleines blanches atteignent leur maturité sexuelle vers l’âge de 7 ans, les mâles adultes mesurant jusqu’à 4,5 m de longueur et les femelles, 3,5 m. Le poids moyen des individus adultes se situe autour de 650 kg, bien que certains individus puissent atteindre jusqu’à 1 300 kg.

Le béluga est également connu pour sa sociabilité, vivant et chassant généralement en groupes. Malheureusement, cette espèce est aujourd’hui considérée comme menacée en raison de divers facteurs, dont la pollution, le réchauffement climatique et les activités humaines, mettant en péril sa survie à long terme.

Baleine bleue – Balaenoptera musculus

Aussi appelée rorqual bleu, la baleine bleue est un cétacé à fanon. Une baleine bleue peut mesurer jusqu’à 30 m de long. C’est le plus gros animal ayant vécu sur notre planète (parce que les autres planètes, on n’a encore rien trouvé !).

La Baleine bleue (Balaenoptera musculus), également appelée Rorqual bleu, détient le record du plus grand mammifère existant. Elle peut atteindre une longueur de 30 mètres et peser jusqu’à 180 tonnes. Sa teinte bleu-grisâtre lui donne son nom, particulièrement visible sous l’eau.

Cette espèce est connue pour sa distribution cosmopolite, bien qu’elle soit plus rarement observée en raison de sa préférence pour les eaux océaniques. La baleine bleue possède un régime alimentaire composé principalement de krill, ingéré en grandes quantités grâce à ses fanons.

Les femelles de l’espèce sont généralement plus grandes que les mâles. L’espérance de vie de ces baleines est estimée à environ 70 à 90 ans. Malheureusement, leur statut d’espèce est actuellement considéré comme en danger, principalement à cause de la pêche industrielle et de la pollution.

Baleine boréale – Balaena mysticetus

Aussi appelée baleine du Groenland, la baleine boréale vit dans les eaux froides arctiques et subarctiques et peut vivre plus de 100 ans ! Elle peut avoir des fanons mesurant jusqu’à 4 m de long !

La Baleine boréale (Balaena mysticetus) est un mammifère marin endémique de l’Arctique, où elle vit tout au long de l’année. Sa tête massive, qui représente un tiers de sa taille, lui permet de briser des glaces d’une épaisseur allant jusqu’à 20 cm pour respirer par des trous d’air.

Elle se distingue également par son corps gris-noir, avec le menton blanc, et une tache blanche près de la queue. Les individus de cette espèce peuvent mesurer entre 14 et 18 m en moyenne et peser jusqu’à 100 tonnes.

Adaptée à la vie dans les eaux glacées, cette espèce est connue pour sa longévité exceptionnelle, pouvant vivre plus de deux siècles. Elle est aussi reconnue par ses longs fanons, des organes d’alimentation spécialisés qui remplacent les dents.

Baleine à bec – Ziphiidae & Hyperoodon

La baleine à bec ressemble à un gros dauphin. Son nom lui vient de la forme de son museau qui possède d’ailleurs des dents. C’est un animal méconnu car peu observé, mais hélas en danger, victime de la chasse. Son représentant le plus connu est le Bérardie de Baird massivement chassé par les baleiniers japonais (à des fins scientifiques comme ils aiment à dire…).

Les baleines à bec, connues sous les noms Ziphiidae et Hyperoodon, sont caractérisées par un bec distinctif formé par l’allongement des deux mâchoires. Cette famille de cétacés est composée de plusieurs espèces, dont la baleine à bec commune (Hyperoodon ampullatus), également appelée hypéroodon boréal, qui se distingue par sa taille moyenne allant jusqu’à 13m de long. Ces cétacés ont une apparence de dauphin et sont dotés de peu de dents. Leur corps est généralement de forme croissante et de couleur grise. En ce qui concerne leur habitat, ils sont présents dans diverses zones océaniques, y compris les régions nordiques de l’océan Atlantique.

Baleine à bosse – Megaptera novaeangliae

Baleine à fanons, les baleines à bosse peuvent mesurer jusqu’à 14 m de longueur. C’est l’une des espèces les plus connues du grand public en raison de ses sauts extraordinaires. Présentes dans le monde entier, elles sont aussi connues pour leurs magnifiques chants.

La Baleine à bosse (Megaptera novaeangliae), également connue sous le nom de mégaptère, est une espèce de cétacés à fanons. Les adultes peuvent mesurer entre 12 et 16 m de long et peser entre 25 et 30 tonnes. Elle est particulièrement remarquable par ses longues nageoires pectorales et sa capacité à effectuer des sauts spectaculaires hors de l’eau.

Cette baleine est une grande migratrice, qui se nourrit dans les eaux froides et polaires avant d’entreprendre une migration de plusieurs milliers de kilomètres pour atteindre les eaux chaudes tropicales, constituant ainsi son aire de reproduction. Les mâles reproducteurs sont connus pour chanter durant la période de reproduction.

Cette espèce est également célèbre pour son chant particulier, qui joue un rôle clé dans l’échange d’informations entre individus. Les recherches sur les cétacés ont permis d’identifier que le chant de la baleine à bosse est un moyen de communication complexe.

La baleine à bosse est largement étudiée et observée, présente dans tous les océans et de nombreuses zones littorales. Elle est au centre du tourisme d’observation des baleines dans de nombreux pays.

La longévité de cette espèce est comprise entre 30 et 40 ans. Les menaces pour la baleine à bosse incluent principalement les activités humaines et l’épaulard (Orcinus orca). Certains requins s’attaquent parfois aux individus malades.

Cette espèce supporte une grande quantité d’ectoparasites et d’espèces transportées, illustrant sa robustesse et sa résistance dans des environnements parfois hostiles.

La baleine à bosse est une créature emblématique des océans, fascinant les observateurs par sa taille impressionnante et son comportement unique.

Baleine commune – Balaenoptera physalus

Aussi appelé rorqual commun, la baleine commune est comme son nom l’indique un animal commun car présent dans tous les océans du globe. On en observe aussi beaucoup dans la mer Méditerranée.

La Baleine commune ou Rorqual commun (Balaenoptera physalus) est le deuxième plus grand mammifère vivant, après la baleine bleue. Son corps est long, effilé et hydrodynamique, ce qui lui permet de nager à grande vitesse. Elle mesure en moyenne entre 18 et 20 mètres pour les individus de l’hémisphère nord, et entre 20 et 25 mètres pour ceux de l’hémisphère sud.

Son poids oscille entre 40 et 70 tonnes. Son espérance de vie est estimée entre 75 et 100 ans. Présente dans tous les océans du globe, cette espèce est menacée et bénéficie d’une protection internationale.

Elle se nourrit principalement de petits crustacés tels que le krill, mais aussi de divers poissons. Deux sous-espèces sont identifiées, B. p. quoyi dans les eaux australes et la B. p. physalus dans l’hémisphère nord.

Baleine d’Arnoux – Berardius arnuxii

Aussi appelée bérardie d’Arnoux, c’est avec la bérardie de Baird, l’une des plus plus grandes des baleines à bec.

La Baleine d’Arnoux (Berardius arnuxii), aussi appelée baleine à bec d’Arnoux ou bérardie d’Arnoux, est une espèce de cétacé à bec appartenant à la famille des Ziphiidés. Elle se distingue par sa taille impressionnante, puisqu’elle peut atteindre une longueur de 8 à 12 mètres pour un poids avoisinant 8 à 9 tonnes.

Cette espèce est principalement présente dans les vastes étendues de l’océan Austral. En dépit de cette distribution relativement large, on sait assez peu de choses sur le comportement de la baleine d’Arnoux. Elle est notamment peu observable, de par sa nature discrète et son habitat souvent éloigné des côtes.

La baleine d’Arnoux doit son nom à Louis Arnoux, un chirurgien de marine français qui a ramené de Nouvelle-Zélande le premier crâne de cette espèce à avoir été décrit par la science. Le genre Berardius, quant à lui, a été dédié à Auguste Bérard, un navigateur et officier de marine français. Cette espèce fait partie des plus grandes baleines à bec, parfois qualifiées de “baleines à bec géantes”.

Baleine de Biscaye – Eubalaena glacialis

La baleine Biscaye ou baleine franche de l’Atlantique Nord, aussi appelée baleine noire de l’Atlantique Nord, est l’espèce de baleine la plus menacée. Lente et riche en huile, c’est l’espèce qui a été la plus chassée. Son nom lui a été donné par des baleiniers basques (la Biscaye est une province du Pays Basque espagnol).

La Baleine de Biscaye (Eubalaena glacialis), également appelée baleine franche de l’Atlantique Nord, est une espèce gravement menacée. On compte moins de 400 individus à ce jour. Ces cétacés massifs, pouvant atteindre jusqu’à 16 mètres de long, sont caractérisés par une coloration allant du brun clair au bleu-noir, une absence de nageoire dorsale et des callosités jaune-orange singulières sur la tête. Ces baleines sont particulièrement visibles autour des lèvres et des yeux.

Cette espèce est présente dans l’Atlantique Nord-Est et l’Atlantique Nord-Ouest. Malheureusement, elle est considérée comme éteinte sur les côtes françaises atlantiques.

Les individus sont souvent aperçus nageant ensemble, déployant leur nageoire sur le corps de l’autre. Chaque nouvelle naissance est une excellente nouvelle pour ces cétacés, tant leur nombre est limité.

Baleine de Blainville – Mesoplodon densirostris

La baleine à bec de Blainville vit dans les eaux tempérées et tropicales de tous les océans. Cette espèce a la répartition la plus élevée de toutes les espèces du genre Mesoplodon, et est aussi la plus tropicale du genre. On peut surtout l’observer autour de certaines archipels océaniques, telles que Hawaï et les îles de la Société (en Polynésie française). On en croise aussi dans de nombreuses mers fermées profondes comme le golfe du Mexique, la mer des Caraïbes et la mer du Japon. Il est cependant très rare dans observer dans la Mer Méditerranée.

La Baleine de Blainville (Mesoplodon densirostris), aussi appelée baleine à bec de Blainville, est un odontocète appartenant à la famille des Ziphiidae. Cette espèce se caractérise par une taille modeste, variant entre 4 et 6 mètres. Les mâles sont généralement plus grands que les femelles. Son poids se situe autour d’une tonne.

Présente dans les eaux chaudes et tropicales de tous les océans, elle est souvent observée au large de certains archipels comme Hawaï ou La Réunion. Malgré son aire de répartition étendue, elle reste toutefois assez méconnue du fait de sa rareté et de sa discrétion.

La baleine de Blainville se distingue par sa coloration grise claire, parfois mouchetée de taches jaunes causées par des colonies d’algues. Chez les mâles, des rayures blanchâtres peuvent être observées derrière la tête.

Son bec, plus long que celui de la baleine à bec de Cuvier, est déformé par les défenses présentes chez les deux sexes. Cette particularité lui confère une apparence singulière parmi les autres espèces de baleines à bec.

Baleine de Hubbs – Mesoplodon carlhubbsi

La baleine à bec de Hubbs vit principalement dans l’océan Pacifique Nord, ainsi que dans la mer du Japon. Nous avons assez peu d’informations sur cette espèce, la plupart étant tirées des échouages constatés sur les plages près desquelles ils vivent. Quelques observations ont cependant été réalisées au large de la côte de l’Oregon et de l’état de Washington.

La Baleine de Hubbs (Mesoplodon carlhubbsi) est une espèce de baleine à bec rare, de la famille des Ziphiidae. Elle a été initialement identifiée comme une Baleine à bec d’Andrews par l’ichtyologiste Carl Hubbs, avant d’être reconnue comme une nouvelle espèce et nommée en son honneur.

Cette baleine est particulièrement connue pour sa dentition typique du genre Mesoplodon et pour sa “calotte” blanche distincte sur la tête.

Elle est présente dans les eaux tempérées du Pacifique Nord, allant du Japon à la Colombie-Britannique et la Californie. Cependant, elle reste assez méconnue en raison de sa rareté. Son statut de conservation est classé comme “Données insuffisantes” par l’UICN.

En termes de taille, elle peut atteindre environ 5,30 mètres de long et peser jusqu’à 3 tonnes. Son régime alimentaire est constitué principalement de calmars et de poissons des profondeurs.

Baleine de Minke – Balaenoptera acutorostrata

La baleine de Minke, appelée petit rorqual ou encore rorqual à museau pointu mesure environ 7 m de long. Il existe deux espèces : la baleine de Minke du nord (Balaenoptera acutorostrata) et celle du sud (Balaenoptera bonaerensis). Le petit rorqual est une espèce cosmopolite qui vit dans tous les océans et à pratiquement toutes les latitudes, à partir de 65 ° S à 80 ° N. Cependant, ses mouvements migratoires sont mal connus. Elle a été observée dans l’Atlantique Nord, le Pacifique Nord ainsi que dans l’hémisphère sud.

La Baleine de Minke (Balaenoptera acutorostrata), également appelée Petit rorqual ou Rorqual à museau pointu, est une espèce de cétacé de taille moyenne, mesurant en moyenne entre 6 à 9 mètres de longueur à l’âge adulte. Son poids varie entre 5 à 8 tonnes. Le nom scientifique acutorostrata fait référence à la forme pointue et aérodynamique de sa tête.

C’est un mammifère marin qui se trouve principalement dans l’Atlantique Nord et est fréquemment rencontrée le long des côtes françaises, notamment de la Manche, de la mer d’Iroise et du golfe de Gascogne. Sa présence est plus rare en Méditerranée.

Son régime alimentaire est varié et comprend du krill, des capelans, des harengs, des saumons, des calmars et de la morue. Ses habitudes d’accouplement, son mode de vie social et sa longévité sont autant de sujets d’intérêt pour les chercheurs.

Baleine de Rice, nouvelle espèce de baleine

La baleine de Rice (Balaenoptera ricei), aussi appelée Rorqual de Rice, est une espèce de cétacé de la famille des Balaenopteridae. Elle est endémique de la région nord-est du golfe du Mexique, ce qui en fait la seule espèce de cétacé vivant exclusivement dans les eaux américaines.

• Son identification comme espèce distincte est récente, elle était auparavant confondue avec la baleine de Bryde (Balaenoptera brydei).
• Sa population est très restreinte, avec seulement 33 individus dénombrés.
• La Baleine de Rice est en danger critique d’extinction.
• Un échouage en Floride en 2019 a permis aux chercheurs d’étudier son crâne, qui présente des structures osseuses de forme et de taille différentes des autres rorquals de Bryde, en particulier autour de l’évent.

L’espèce a été baptisée en hommage au biologiste américain Dale W. Rice.

Baleine grise – Eschrichtius robustus

Mesurant entre 11 et 15 m, la baleine grise vit aujourd’hui principalement dans le Pacifique. Eradiquée de l’Atlantique, cette baleine à fanon est observable sur les côtes de l’Amérique du Nord et de la Mer de Chine.

L’Eschrichtius robustus, plus communément connue sous le nom de baleine grise, est une espèce unique au sein du genre Eschrichtius. Cette impressionnante créature marine se distingue par sa taille considérable, allant de 11 à 15 mètres de longueur et un poids variant entre 17 et 37 tonnes.

La baleine grise est particulièrement remarquable pour sa peau argentée, parsemée de taches blanches et d’éraflures. Elle se nourrit principalement d’amphipodes benthiques, de polychètes, d’isopodes et de vers tubicoles, qu’elle trouve en fouillant les fonds marins.

Malgré sa robustesse, suggérée par son nom scientifique, l’Eschrichtius robustus est en réalité une espèce vulnérable. Autrefois présente dans les deux océans, elle a totalement disparu de l’Atlantique à cause de la chasse baleinière. Aujourd’hui, on ne trouve plus de population de baleines grises que dans le Pacifique.

Baleine pilote – Globicephala

La baleine pilote (Globicephala macrorhynchus) aussi appelée globicéphale tropical, globicéphale du Pacifique ou globicéphale de Siebold, mesure entre 5 et 7 mètres de long. On peut l’observer près des Îles Canaries, ainsi qu’en Polynésie. Sombre de peau (du gris foncé au noir), elle est reconnaissable grâce à un front très arrondi.

Le nom de baleine pilote fait référence à deux espèces de cétacés de la famille des Delphinidés : le Globicephala macrorhynchus, également appelé globicéphale tropical, et le Globicephala melas, ou globicéphale noir. Ces mammifères sont reconnaissables à leur tête arrondie, d’où le terme “globicephala”, signifiant “tête ronde” en latin.

• Le Globicephala macrorhynchus se distingue par sa couleur variant du gris foncé au noir. Sa taille est généralement comprise entre 4,5 et 5,5 mètres. On le retrouve principalement dans les mers tropicales et subtropicales.
• Le Globicephala melas est plus grand, mesurant entre 4 et 8 mètres, et peut peser jusqu’à 3 tonnes. Il est très grégaire et peut vivre jusqu’à 60 ans pour les femelles et 45 ans pour les mâles. On le retrouve souvent dans le sillage ou à l’étrave des navires, d’où son nom de “dauphin pilote” ou “baleine pilote”.

Ces deux espèces ont un comportement social très développé, vivant en groupes d’une dizaine à une soixantaine d’individus.

Baleine pygmée – Caperea marginata

La baleine pygmée tire son nom de sa taille. Plus petite des baleines à fanons (entre 4 et 7 m !), elle a été rarement observée en mer, surtout connue lors d’échouages. On estime qu’elle vit principalement dans l’hémisphère sud.

La Baleine pygmée (Caperea marginata) est une espèce unique en son genre. Elle est la seule représentante de la famille des Neobalaenidae. Il s’agit du plus petit cétacé à fanons, avec un poids variant de 3 à 3,5 tonnes et une taille allant de 4,5 à 7 mètres.

Cette espèce est particulièrement intrigante pour les chercheurs. En effet, elle est considérée comme un véritable “fossile vivant”, appartenant à une famille de cétacés que l’on croyait éteinte depuis des millions d’années.

La Baleine pygmée est caractérisée par un aileron falciforme, situé aux environs des deux tiers de la pointe du museau. Cette caractéristique la distingue des autres espèces de baleines, elle demeure cependant très mystérieuse en raison de sa rareté.

Malgré sa petite taille, la Baleine pygmée a un parcours évolutif unique et passionnant, qui continue de piquer la curiosité des scientifiques.

Baleine tueuse – Orcinus orca

La baleine tueuse est certainement la baleine la plus connue du grand public. Appelée communément orque, cette baleine à dent est particulièrement dangereuse et s’en prend même à ses congénères, n’hésitant pas à chasser les bébés d’autres baleines. Mesurant entre 6 et 9 m, l’orque est un prédateur redoutable. (Les orques ne font pas vraiment partie de la famille des baleines et sont plutôt classés dans la famille des dauphins.)

L’Orcinus orca, communément appelée baleine tueuse ou orque, est un membre très distinctif de la famille des dauphins. Elle se distingue par son remarquable patron de couleur noir et blanc et sa taille impressionnante, pouvant atteindre jusqu’à 9 mètres de longueur. Réputée pour sa puissance et son intelligence, l’orque est un superprédateur, située au sommet de la chaîne alimentaire. Elle se nourrit d’un large éventail de proies, allant de poissons à des mammifères marins plus grands.

L’orque est répandue globalement, présente dans un vaste éventail d’habitats, des eaux polaires froides aux mers tropicales. Toutefois, certaines populations ont développé des spécialisations alimentaires et culturelles uniques, conduisant à des propositions pour diviser l’espèce en plusieurs sous-espèces ou espèces distinctes.

L’orque est également connue pour son comportement social complexe. Les individus vivent généralement en groupes familiaux matrilinéaires stables, avec des structures sociales parmi les plus durables dans le règne animal.

Une nouvelle espèce d’orque potentiellement identifiée

Une nouvelle espèce d’orque, connue sous le nom d’orque de type D ou orque subantarctique, a été très probablement identifiée. Cette espèce se distingue par un aspect unique, avec une tête arrondie, une nageoire dorsale pointue et un petit patch oculaire​​. Source

Les baleines n’ont pas de bas de laines

Comme vous pouvez le constater, les espèces de baleines ne manquent pas. Mais cette liste, bien que semblant longue et non exhaustive (il manque des sous-espèces et d’autres sous-espèces de sous-espèces), ne doit pas vous laisser penser que les baleines pullulent dans les océans. Ces espèces sont hélas chassées dans tous les océans et toutes les mers du monde…

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Tout savoir sur les baleines…

Et si vous commenciez par tester vos connaissances sur les baleines? Un petit quiz de 7 questions en 1 minute!

Notre quiz sur les baleines

Petits savoirs sur les baleines

Combien d’espèces de baleines existe-t-il ?

On dénombre 14 espèces de baleines et 89 espèces de cétacés.

Les cachalots sont-ils des baleines ?

Les cachalots font partie de l’ordre des cétacés et de la famille des physétéridés (et non de la famille des baleines).

La question de savoir si les cachalots sont des baleines est courante et la réponse peut prêter à confusion. Techniquement, le cachalot (Physeter macrocephalus) est un cétacé, tout comme les baleines. Cependant, il appartient à la famille des Physeteridae et non à celle des baleines proprement dites, les Balaenopteridae.

Il est considéré comme le plus grand des odontocètes, c’est-à-dire des cétacés à dents, en opposition aux “baleines à fanons” ou mysticètes, qui sont dépourvues de dents et se nourrissent en filtrant l’eau de mer pour en extraire le krill et le plancton.

Ainsi, bien que le cachalot soit parfois appelé “baleine” dans le langage courant, il n’est pas une baleine au sens strict du terme. Cette distinction taxonomique est importante pour comprendre la diversité et l’évolution des cétacés.

Quelle est la plus grande espèce de baleines ?

C’est la baleine bleue ! Elle peut mesurer jusqu’à 30m et peser jusqu’à 180 tonnes !

Quels pays chassent encore les baleines ?

Le Japon, l’Islande, la Norvège, les Iles Féroé et l’état de l’Alaska (uniquement pour les peuples autochtones).