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Y’a des films comme ça, t’as beau savoir que c’est de la merde, tu les regardes avec un plaisir coupable, et tu n’oses pas les défendre quand quelqu’un les attaque. Faut dire que certains ne sont absolument pas défendables, et pourtant, au delà de toute raison, j’aime les revoir, seul, en cachette, pour que personne ne sache que ces films me font du bien.
5) Pour l’amour du jeu de Sam Raimi
Je ne saurai jamais me justifier pour la tendresse que j’éprouve pour ce film. Je suis tout à fait conscient en le regardant que Sam Raimi en rajoute des tonnes pour nous faire chialer, et je tombe dans le panneau à chaque fois. Je suis tellement touché par cette histoire serti de grosses ficelles que j’en ai honte. Vraiment. Peut-être que la faute en revient à Kevin Costner qui a été le premier acteur à me faire pleurer devant un film (Un monde parfait de Clint Eastwood), et qu’à chaque fois que je le vois à l’écran, cette vieille blessure cinématographique se réouvre et que je suis sensible aux yeux de cocker de Kevin Costner.
Mais pour ma défense, ce film contient de nombreux ingrédients qui ont tout pour me plaire! Cela se passe dans l’univers du sport, et que même si c’est du baseball et que je n’y connais rien, cette histoire de sportif livrant le meilleur match de sa vie à la veille de sa retraite, me passionne complètement! L’histoire d’amour, bien que prévisible est parfaitement interprétée par Costner et Kelly PReston. Et puis y’a John C. Reilly dans le film, et c’est quand même un gage de qualité.
4) Independence Day de Roland Emmerich
Je suis la génération Prince de Bel-Air. Avec les copains, on se disait bonjour comme Will Smith avec son pote Jazz. Je portais des casquettes à l’envers, et j’avais moi-aussi des baskets. Will Smith, j’étais fan. Au point que j’étais même allé voir Bad Boys et que ça avait au moins un de mes films préférés jusqu’à ce que je comprenne ce qu’est un bon film d’action.
Puis est arrivé Independence Day. Will Smith, Jeff Goldblum que j’avais adoré dans La Mouche et Jurassic Park, et surtout des vaisseaux spatiaux avec des extra-terrestres dedans. Quand je l’ai vu sur grand écran en 1996 (j’avais alors 14 ans), ça a été une claque pour moi. C’était visuellement impressionnant, c’était drôle parfois avec quelques répliques bien senties, y’avais de l’héroïsme, des personnages secondaires débiles, bref, c’était le pied!
Mais en le revoyant, j’ai commencé à être gêné par le triomphalisme américain. Et puis Will Smith est terriblement mauvais dans certaines scènes, et les personnages secondaires sont vraiment insupportables…
Mais malgré tout, je prends un pied énorme à le revoir régulièrement, au point d’acheter la version director’s cut pour avoir quelques petites surprises. Independence Day a été pour moi un film révélateur, un blockbuster qui s’assumait totalement, et qui n’avait d’autre ambition que d’en foutre plein les yeux et de divertir les fans de science-fiction et de films catastrophes. Et pour le coup, c’est pas si mauvais.
3) Piège en haute mer d’Andrew Davis
Bé là, il n’y a pas grand chose à dire. Je vais donner trois arguments qui suffisent à apprécier ce film:
- Steven Seagal
- Tommy Lee Jones
- Un gros bateau
Notez que 2 de ces 3 éléments manquent cruellement à Titanic.
2) Judge Dredd de Danny Cannon
Ah Judge Dredd! Le film le plus sous-estimé de l’histoire du cinéma! Si si! J’ai même presque pas honte de l’aimer! Faut dire que j’estime que Stallone est dans le top 5 des meilleurs acteurs de tous les temps, et je pense même écrire une thèse sur le sujet pour prouver mes dires…
Oui bon, j’exagère un peu…
Pourquoi j’aime néanmoins ce film? D’abord l’ambiance. Cet univers futuriste, punk et violent, est magnifiquement réussi grâce aux décors réels créés pour l’occasion. Alors que les images de synthèses commençaient à s’installer petit à petit dans le paysage hollywoodien, il fut décider de bâtir tous les décors. Le résultat est bluffant de réalisme et rappelle des scènes de Blade Runner (même si Balde Runner c’est plus classe). En plus, les scènes où des images de synthèses sont rajoutées sont plutôt visuellement réussies pour l’époque.
Ensuite, le personnage de Dredd. Inflexible, droit dans ses bottes, violent, sans scrupules. Je ne connaissais pas les BD à l’époque (j’en ai lues depuis), et on ne va pas se mentir, c’est quand même bien différent du support original. C’est dommage parce que le personnage de Dredd est intéressant et représente les élans totalitaires de notre société en termes de sécurité. Reste que Stallone oblige, il a fallu montrer la star. Alors que Dredd ne sort jamais son casque, la gueule cassée de Stallone est montrée à tout va. D’ailleurs, Dredd se retrouve au milieu d’un complot qui le verra condamner à la prison à perpétuité. Grâce à cela, on découvre les meilleures scènes du film, celles situées en dehors de la ville où finalement, ce qui s’y passe est plus intéressant qu’à l’intérieur.
Danny Cannon réalise un film d’assez bonne facture, mais rien de transcendant, il suit le cahier des charges sans grande imagination. Mais même ça, c’était compliqué. Non seulement, il devait diriger une star comme Stallone, mais il devait gérer aussi la pression énorme des moyens mis dans ce film. D’ailleurs, Cannon, âgé de 26 ans ne s’est pas du tout entendu avec Stallone, et jure à qui veut le crorie que le film a été remonté par la star (qui lui aussi devait gérer une pression énorme car sa carrière commençait à périciliter).
Mais le problème du film, c’est le ton. Dredd est affublé d’un faire-valoir insupportable, qui ne sert vraiment à rien dans le cours de l’histoire. C’est typiquement le genre de personnage créé pour l’occasion afin d’installer un humour potache de peur que le grand public n’apprécie pas l’humour noir du comics original. Humour qui par ailleurs est sous exploité dommage.
Mais au-delà de ces anecdotes, Judge Dredd est un film que j’aime regarder. Sans doute la présence de Stallone y est pour beaucoup, lui que j’ai tellement aimé dans Rocky et Rambo, lui qui a aujourd’hui su se remettre en question et qui fait une chose qu’il avait oublié de faire dans les années 80 et 90: s’amuser.
A vrai dire, Judge Dredd souffre de la comparaison avec Demolition Man qui, dans le même esprit, est bien plus réussi, mieux écrit, et plus original.
1) Alien Versus Predator Paul W. S. Anderson
Parce que les films de la trilogie Alien sont trop cools (ah bon y’en a 4?), parce que les 2 films Predator sont vraiment trop badass (ah bon y’en a 3?), Alien Vs Predator avait tout pour être un super film! D’autant plus que le premier jeu vidéo Alien Vs Predator était vraiment chouette! Donc, c’était avec impatience que j’attendais l’adaptation cinématographique!
Et je n’ai pas été déçu! Y’a des Aliens, y’a des Predators, ils se battent, et le tour est joué! Sauf que, on ne va pas se mentir, ce film est vraiment mauvais! La réalisation est plate, il n’y a aucune originalité dans le scénario (non mais sans rire, une pyramide sous une île au large de l’Alaska où les Predators viennent chasser des Aliens? Sans rire? Mais à vrai dire, le scénario était secondaire. On attendait de la violence, du gros combat entre Predators et Aliens, des humains qui se font massacrer avec du sang et de la chaire qui gicle, et puis… non. C’est mou, les combats ne sont pas intéressants, les personnages humains sont absurdes.
Mais alors, pourquoi je l’aime bien malgré tout? Parce qu’il y a des Aliens et des Predators, que le film installe un peu plus la mythologie Alien avec l’apparition en chaire et en os de Weyland, et que même si c’est mal fait, le film essaie de s’inscrire dans l’univers logique de la trilogie Alien. En plus, y’a quand même une scène bien sympa, un combat entre un Predator et un Alien, une scène un peu brute, qui aurait dû donner le ton au film.
A noter qu’une suite a été réalisée, que je la regarde dès que je regarde celui-ci, que c’est aussi mauvais, que ça fait film pour adolescents, et que y’a même pas de super scène de combat entre un Predator et un Alien.
bon c’est bien de me laisser des commentaires ça me permet de retrouver un de tes blogs …et de te dire que je n’ai vu aucun de ces 5 films : )
Ah ah! Bah, au moins, tu n’auras pas à rougir de les avoir appréciés! 😉