Réalisé par Hayley Easton Street, Menaces en eaux profondes relate l’histoire de 5 amies qui se retrouvent pour fêter le mariage de l’une d’entre-elles quelque part sous les tropiques. La veille du mariage, elles partent au large visiter un îlot désert. Alors qu’elles jouent dans l’eau, une des protagonistes se fait mordre au mollet par un… requin ! Elles repartent alors en urgence, mais dans la précipitation, le bateau touche des récifs et coule… au milieu de l’océan… Le requin n’est pas loin, les tensions montent.
Ce qu’on a pensé de Menaces en eaux profondes
Certains réalisateurs (ici une réalisatrice), lorsqu’ils ont un petit budget, essaient de combler ce manque par une écriture plus sophistiquée. Ce qui pourrait être une très bonne chose en écrivant quelque chose de plus subtil. Le film s’ouvre sur une agression homophobe qui mène à la séparation du couple de femmes. Un an plus tard, les 2 se retrouvent au mariage de leur amie commune, et bien évidemment, on le devine rapidement, l’amour triomphera. Si leurs amies essaient de les rabibocher, le couple en question souffre d’un manque de profondeur. Le problème à vrai dire, c’est que pour traiter d’un tel sujet, il faut se concentrer dessus. Ici, on parle d’un film de requins, un film d’horreur donc, et à aucun moment l’écriture arrive à trouver le juste équilibre entre les enjeux amoureux et les enjeux horreur. A tel point que les requins se font rares, et on s’ennuie un peu à dire vrai à voir ces amies s’engueuler et à se reprocher des choses diverses et variées. A vrai dire, le seul moment où j’ai eu un peur, c’est au moment de l’agression au début du film. Pour le reste, la réalisatrice n’arrive pas à donner la même tension à son récit d’horreur, peut-être parce qu’il y avait plus de réalisme lors de l’agression homophobe…
Au final, je m’interroge même sur le fait que ce soit réellement un film de requins tellement au final, la partie horrifique m’a semblé secondaire…