L’Acid Jazz n’est pas mon genre préféré dans le Jazz… Il y a heureusement quelques disques qui sortent du lot et que je prends plaisir à écouter de temps en temps!
Cependant, je n’ai mis aucun album d’Acid-jazz dans ma sélection des meilleurs disques de Jazz. La faute à un univers que je maîtrise moins sans doute, mais aussi et surtout au fait que les albums que j’ai sélectionnés dans cette liste me semblent inattaquables.
Mais au fait, allez-vous me dire, c’est quoi l’Acid-jazz?
Les plus grands artistes d’Acid Jazz
L’Acid Jazz est un mélange de Jazz, de Funk et de Hip-hop. C’est un style très dansant avec des compositions répétitives. On flirte aussi souvent avec de la dance-music. Aussi appelé “groove rare” ou “club jazz”, l’Acid Jazz a émergé à la fin des années 80 et au début des années 90.
On associe le terme Acid Jazz à Gilles Peterson, un DJ issu de la scène londonienne qui a créé le label “Acid Jazz Records”.
Les artistes et groupes célèbres sont pour certains entrés dans la postérité. On citera :
- The Brand New Heavies,
- The Cinematic Orchestra,
- Jamiroquai,
- Thievery Corporation
- Mother Earth,
- Chuff Nutts,
- The Quantic Soul Orchestra,
- The James Taylor Quartet,
- Tomb Raiders,
- Me’shell Ndégéocello,
- Young Disciples,
- Meateaters,
- Groove Collective,
- Incognito,
- Corduroy,
- Wizards of Ooze,
- The Solsonics,
- RAD,
- Galliano,
- Keziah Jones,
- Brown Starr,
- Dis bonjour à la Dame,
- Beigels Daisy Toasts,
- Blacknuss,
- UFO,
- etc.
Petite histoire de l’Acid Jazz
Il faut remonter aux années 1960 pour voir naître l’Acid Jazz. C’est le début de la musique psychédélique qui ne manque pas d’intégrer le Jazz.
L’Acid Jazz devient d’abord populaire sur la scène londonienne au milieu des années 1980, grâce à des DJs issus du mouvement “groove rare”.
Gilles Peterson est un de ces célèbres DJs qui jouait dans plusieurs clubs londoniens dans les années 1980. Ce dernier forme en 1988, avec le producteur Eddie Piller, le label Acid Jazz Records. La première sortie de la société était la compilation Totally Wired, qui contenait des pistes obscures de funk jazz des années 1970 avec de nouvelles pistes mises à jour.
En 1990, Peterson fonde son propre label “Talkin ‘Loud” chez Phonogram. Il signe des artistes et groupes comme Galliano, Young Disciples et Urban Species.
En 1991, le genre touche le grand public grâce au succès de Brand New Heavies.
Au début des années 1990, la scène Acid-Jazz se développe aux États-Unis. New YOrk, Los Angeles et San Francisco sont les principales villes qui connaissent une scène pour le genre.
Les groupes qui émergent de cette scène sont A Tribe Called Quest, Buckshot LeFonque et Digable Planets. Le rappeur Guru sort une série d’albums collaboratifs avec des figures majeures du jazz comme la série Jazzmatazz.
L’Acid-Jazz connaît un succès international, notamment au Japon, en Allemagne, au Brésil et en Europe de l’Est.
L’essor de la musique de club électronique au milieu des années 1990 a entraîné le déclin de l’Acid Jazz.
Aujourd’hui, le mouvement est lié à d’autres formes de Jazz comme le jazz funk, la neo soul ou le hip-hop jazz.
Les plus célèbres albums et morceaux d’Acid Jazz
Tops albums d’Acid Jazz :
- Brand New Heavies
- Cantaloop (Flip Fantasia)
- Travelling Without Moving
Tops chansons :
- Never Stop
- Dreams Come True
- Virtual Insanity
- Rebirth of Slick (Cool Like Dat)
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