Head Hunters – Herbie Hancock – Jazzothèque idéale
Au début des années 70, le Jazz n’est déjà plus la musique grand public qu’elle a été dans la première moitié du 20e siècle. La faute, diront certains, au Free Jazz, qui, s’il libéra et révéla de grands artistes, était un genre difficile d’accès, dur à comprendre.
En 1973, Herbie Hancock a déjà une petite carrière derrière lui et a contribué à moderniser le Jazz de Miles Davis.
Avec Head Hunters, Hancock va encore plus loin et veut intégrer dans le Jazz des sonorités funk et imposer le synthétiseur comme un instrument noble du Jazz.
Les sons sont spatiaux, géniaux, expérimentaux, pas toujours faciles à appréhender, et pourtant, les premières notes de Chameleon sont connus du monde entier et invitent à la danse.
Si Herbie Hancock n’a pas inventé le Jazz-funk, il l’a fait passer dans une autre dimension en faisant de cet album la référence ultime en la matière, et en le classant aussi parmi les meilleurs albums de Jazz de tous les temps.
En cadeau, un petit live du titre Chamelon tiré de l’album live Flood de 1975 (que je conseille vivement).
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