Derrière la porte du placard, il y a mes vêtements. Ce matin, j’avais laissé la porte ouverte. Alors mon chat a décidé de faire du rangement. Enfin… de me pousser à faire du rangement.
Délicatement, il a sorti tous les vêtements de la première étagère.
Quand mon amoureuse l’a surpris, il a trainé dédaigneusement jusqu’à la porte de la chambre et s’est allongé sur le carrelage.
Quand je suis passé, il m’a regardé de haut (Mais comment font les chats pour vous regarder de haut alors qu’ils sont à même le sol?), et il a eu l’air de me dire: “Et qui c’est qui va ranger son foutu placard maintenant?”
Alors j’ai rangé mon foutu placard…
Texte rédigé dans le cadre de l’exercice de style de Raymond Queneau: 366 réels à prise rapide.