J’ai fait de l’Histoire à la fac. J’ai toujours détesté les histoires des rois et des reines. D’abord parce que je n’ai jamais apprécié toute la place qu’on leur donnait. Le droit divin duquel ils se réclamaient m’écoeurait. Certes, c’était une autre époque…
Par ailleurs, cette passion pour les têtes couronnées actuelles m’interpelle. Nous nous intéressons à ces gens juste parce qu’ils sont bien nés. Ils n’ont pas de talent particulier, sinon leur héritage.
C’est symptomatique de notre époque. Nous célébrons des princes et des princesses, des rois et des reines, qui ne sont que des privilégiés, blancs bien entendu, riches, pas forcément intelligents, pas forcément brillants, juste bien nés.
Le roi est mort? Pas vraiment non.
Texte rédigé dans le cadre de l’exercice de style de Raymond Queneau: 366 réels à prise rapide.