C’était une de ces journées d’automne ensoleillée où la lumière donne à la terre une teinte particulière.
C’est un peu jaune, parfois orangé, quelque fois un peu rouge. Une touche de vert tente tant bien que mal d’exister, mais son tour est passé.
Encore une fois je suis sorti sans mes lunettes noires. Et quand au retour nous longeons la Saône pour rentrer chez nous, le soleil pèse de tout son poids, aidée de sa complice, pour m’éblouir par un jeu de reflets vicieux.
C’était une de ces journées d’automne dont on ne veut pas voir la fin, et qui hélas, se termine dans quelques instants.
Texte rédigé dans le cadre de l’exercice de style de Raymond Queneau: 366 réels à prise rapide.